#Test – l’Aquacycling

Requête de Lilas, déjà balèze en aquagym, hésite à se challenger à nouveau.

Toujours en quête du sport idéal, et forte de son expérience d’aquagym, ton amie chômeuse a testé l’activité idiote par excellence, celle qui fera de moi une star dans les dîners mondains, j’ai nommé : l’aquacycling.

Pour ceux qui connaissent le « spinning » (je me fais flipper), c’est la même chose, sauf qu’on a balancé les vélos d’appartement dans une piscine. Le principe, c’est de pédaler comme un dingue au rythme d’une musique assourdissante en compagnie de 20 autres blaireaux qui obéissent comme vous aux commandements vociférés d’un coach en cycliste. Dans la version aquatique, c’est la même chose, mais tout le monde est dans l’eau.

Ton amie chômeuse est arrivée avec les 10 minutes d’avance requises (traumatisée par l’aquagym) afin que le coach en maillot de bain règle le vélo à la bonne taille. « Facile, moyen, difficile ? ». Avant que je ne comprenne qu’il s’agissait du niveau de difficulté auquel je souhaitais m’astreindre, le coach a déclaré « difficile », soulevé le vélo au-dessus de sa tête tel Fei-Long dans Street Fighter avant de le jeter dans la piscine avec un clin d’œil (l’engin est d’ailleurs passé bien près de cette pauvre dame qui était déjà en train de pédaler dans le bassin).

Une fois tout le monde bien installé sur sa monture, le coach aquatique lance la musique (« Dance Machine 1999 »), saute dans la piscine et se met illico à hurler des ordres : « En danseuse ! » « Jambe droite seulement ! » « En arrière ! ». La résistance de l’eau rend l’exercice encore plus épuisant qu’à l’air libre. Le mieux, c’est quand on doit s’accroupir, et qu’on boit la tasse à cause des remous occasionnés par les efforts frénétiques des « cyclistes ».

Le coach aquatique a admis que c’était dur, mais il a aussi juré que personne ne souffrirait de courbatures le lendemain. C’était presque vrai, et rien que pour ça, ton amie chômeuse est reconnaissante. Mais, soyons honnêtes, je n’y retournerai jamais.

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7 commentaires

  1. oh merci , je voulais essayer, je crois que je vais continuer d’aller nager tout simplement !!!!!!!!

  2. Moi, j’aime pas le véleau!
    Pédaler sur un vélo qui avance, c’est fatigant, mais ça peut être sympa.
    Pédaler sur un vélo qui avance pas? Comprends pas.
    Dans l’eau? Alors là, heureusement que tu existes, mon amie chômeuse, pour donner un peu de piquant à la chose. Rien ne t’arrête.
    Je peux te proposer un défi? Cultiver des tomates cerises sur ton balcon (as-tu un balcon?) et les servir sur pied pour l’apéritif à tes copains? Faudra une photo. C’est pour le printemps prochain, ça te laisse du temps pour t’habituer à l’idée.

  3. Comme mp.sanson je voulais essayer après la lecture d’un article, ça donnait envie mais là je vais pas trop tenter le coup, je suis trop peace and love et là ça craint: trop académie militaire américaine.. ben heureusement que tu n’étais pas sur un terrain plat, je vois bien ce sergent-chef t’ordonner de faire quelques pompes (et même pas sur les genoux le sadique ! ).
    Merci pour ton sacrifice 😉

  4. @cultive ton jardin : non, je n’ai pas de balcon 🙁
    Je crois qu’il va falloir que tu m’invites chez toi un jour pour me faire découvrir les panets et tous les trucs chelous que je ne connais pas !
    Et moi aussi je déteste le vélo, mais l’aquacycling en est très éloigné, je t’assure.
    @mona : ah ouais ben là non, c’est sûr, c’est pas exactement peace and love comme discipline !

  5. Déjà avec mon vélo d’apart, je trouvais ça trop ennuyant. Pour tuer l’ennuie, je pédalait en regardant la télé ou en lisant, mais je me trouvais tellemend ridicule (bien que le ridicule ne tue pas ! la preuve je suis toujours en vie !), alors j’ai préféré courrir (même s’il fait un froid de canard et un temps de chien) et reprendre la natation.

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